Propositions pour améliorer la productivité et la performance

Encourager la créativité et la motivation, éviter les distractions et réduire le temps des repas et des réunions, sont quelques-unes des propositions.National pour la rationalisation des heures espagnoles, à l’occasion de la célébration de la fête du travail, le 1er mai, a publié une série de propositions destinées aux employeurs et aux travailleurs, visant à atteindre une plus grande efficacité et productivité des entreprises de notre pays.

Les responsables de la Commission nationale soulignent que les temps nouveaux exigent de nouvelles solutions et que des mesures imaginatives sont imposées, au-delà de la négociation salariale classique, pour mener à bien des réformes de grande envergure qui permettent non seulement d’améliorer les résultats des entreprises, mais aussi de promouvoir des attitudes d’entreprise qui facilitent des environnements de travail plus humains et inclusifs.

Pour faire ce pas en avant, il est essentiel que la main-d’œuvre de notre pays comprenne, une fois pour toutes, la nécessité d’accorder une plus grande importance à l’optimisation du temps afin d’harmoniser la productivité et les résultats commerciaux, la conciliation et l’amélioration de la compétitivité. Cela ne se fait pas pendant des heures et des heures, mais pour profiter du temps de travail et d’une gestion efficace qui permette ces objectifs. »

« Dans un monde de plus en plus globalisé et mobile, le travail doit être compris comme une activité et non comme un lieu physique. La flexibilité spatiale doit être l’une des bases de la conciliation et de l’amélioration de la productivité, et cela doit être compris dans notre pays comme le font d’autres pays européens. Où aspirons-nous à ce que notre modèle socio-économique soit différent de l’Europe ?

Propositions pour améliorer la productivité et la performance d’entreprise.

1. Changer la mentalité de travail.

Un ouvrier n’est pas meilleur pour passer plus d’heures à son poste. Il faut bannir la culture du « présentéisme » tant pour les travailleurs que pour une direction qui semble valoriser ce facteur au détriment de l’atteinte des objectifs. Chacun doit avoir des objectifs à atteindre et doit être évalué pour eux.

2. Le meilleur travailleur est celui qui aime son travail.

La motivation et l’implication des employés dans les objectifs de l’organisation sont des piliers fondamentaux pour un fonctionnement positif de celle-ci. Profiter du talent et le retenir apparaissent comme une chose impossible si un travailleur ne se sent pas valoriser et ne bénéficie pas de conditions de travail lui permettant de profiter d’autres aspects de sa vie.

3. Encourager la créativité et la motivation.

Répéter une tâche mécaniquement sans fournir d’inspiration et de créativité n’est pas le meilleur moyen de contribuer à l’efficacité de l’entreprise. De la même manière, un travailleur stressé qui ne peut être avec ses enfants qu’un minimum de temps en fin de journée, peut difficilement être motivé. La performance s’avère supérieure lorsque l’employé peut profiter de sa vie privée. Les mesures de conciliation et de flexibilité sont ainsi, outre un droit, un facteur d’amélioration de la productivité.

4. Rationalisation des heures et de la productivité

Quand il s’agit du fait qu’une plus grande productivité est nécessaire pour être plus compétitive, il y a, malheureusement, ceux qui pensent qu’il suffit de baisser les salaires pour atteindre cette amélioration. D’autres, en revanche, ont vérifié que la mise en place de mesures de rationalisation des horaires et de conciliation travail-vie a représenté pour leur entreprise une plus importante en termes de productivité et d’implication des salariés. Et c’est valable pour les grandes entreprises comme pour les PME et les indépendants.

5. Modifier les comportements au travail.

Le fait que certaines méthodes de travail existent depuis longtemps ne signifie pas qu’elles sont les bonnes ou les plus appropriées pour l’époque actuelle. Le « commandement et commandement » doivent rester comme une relique du passé. Il appartient aux dirigeants d’adopter les décisions nécessaires pour actualiser et moderniser les conditions dans lesquelles l’entreprise développe son activité : favoriser le travail en équipe, considérer le travailleur comme toujours un « client interne » qui a besoin de savoir quoi et pourquoi il fait les choses, etc.

6. La valeur du temps.

Un ouvrier ne peut pas aller « choisir » ses tâches, il doit avoir un ordre du jour et y aller étape par étape, en abordant et en terminant chacune d’elles. On dit que « le temps, c’est de l’argent » et dans l’entreprise cette déclaration acquiert sa dimension maximale. Si les gestionnaires et les travailleurs ne sont pas conscients de la valeur du temps et de la nécessité de le gérer correctement, le succès sera difficile. Une responsabilité conjointe entre l’entreprise et les travailleurs est nécessaire. Pour plus des informations, découvrez le guide complet pour tout savoir sur la  SIRH en entreprise.