L’assainissement des eaux usées, qu’il soit effectué par un réseau collectif ou par un système autonome, est une étape indispensable avant le rejet des eaux issues des logements dans la nature. En effet, suite aux conséquences dangereuses que ces eaux peuvent causer, leur assainissement est strictement règlementé.
Lorsqu’une habitation nécessite une installation individuelle d’un système d’assainissement des eaux usées, le propriétaire a le choix entre plusieurs déclinaisons. Afin de pouvoir choisir le système idéal, quelques critères sont à vérifier. Ainsi, la décision du propriétaire peut être influencée tout dépendamment de l’état du terrain, du budget du propriétaire et de la méthode de fonctionnement du système choisi.
Ce qu’il faut savoir avant de commencer les travaux
Avant d’entamer les travaux d’installation d’un système autonome de traitement des eaux usées, il faut bien étudier quelques éléments afin d’éviter toute sorte d’incident indésirable.
La surface de terrain dans lequel sera effectuée l’installation doit être vérifié. En effet, certaines installations sont compactes tandis que d’autres sont beaucoup plus encombrantes. Il faut également étudier le degré de la pente du terrain, ou sa topographie. Cette étude permettra de faire la décision entre l’installation d’un tertre ou d’une pompe de relevage. Quand la pente est assez importante, les coûts de raccordement au réseau communal d’assainissement deviennent assez chers d’où provient la nécessité d’une installation autonome. En outre, l’usage des différents équipements de la maison ainsi que le nombre de ces habitants sont des éléments importants pour bien choisir les dimensions de la cuve.
Le type de sol en question, lui-aussi, joue un rôle décisif lors du choix du type de l’installation. D’ailleurs, il faut déterminer son niveau de perméabilité et s’il permette d’effectuer correctement la procédure d’évacuation des eaux usées. Il faut noter également qu’une certaine distance doit être respectée entre les éléments qui se trouvent autour du dispositif d’installation et du dispositif lui-même. C’est-à-dire, il faut vérifier si des puits ou des arbres existent dans les environs.
Si votre installation comporte un bac à graisse, obligatoirement et contrairement au dispositif d’assainissement, il faut le placer tout près de l’habitation.
Pour effectuer des travaux d’installation fosse septique ou fosse toutes eaux, ou si vous pensez à vidanger ou à pomper votre dispositif de traitement, l’appel d’une entreprise assainissement est indispensable. Pour en savoir plus sur le sujet, vous pouvez visiter le site suivant : https://www.entreprise-assainissement.com/.
Les conditions d’entretien
Lorsqu’il s’agit d’un système autonome d’assainissement, l’entretien est un élément à ne pas prendre à la légère si vous désirez garder le bon fonctionnement du dispositif et éviter les incidents soudains. De ce fait, quelques simples gestes sont à effectuer régulièrement.
D’une part, la vérification régulière de la quantité de boue qui se trouvent dans le bas de la cuve est nécessaire. Le niveau de boue produite permet de déterminer à quelle fréquence faut-t-il effectuer des vidanges et d’éviter le débordement de la fosse. Pour cela, il est suffisant de vérifier les dépôts à l’aide d’un long bâton ou d’un hodomètre. D’une autre part, il faut s’assurer que le système d’épuration ne soit pas engorgé. Ainsi, certains éléments comme le filtre, le bac dégraisseur et le dégrilleur ne doivent pas être obstrués. Finalement, pensez à vérifier le réseau de canalisations qui permet l’évacuation des eaux. D’ailleurs, l’état des canalisations a un impact direct sur l’écoulement des eaux, et sur la collecte et le traitement des déchets.
La fréquence de vidange
Le véritable critère qui influence la fréquence de vidange est le niveau de boue contenu dans la cuve de la fosse. Cependant, il est recommandé de réaliser une vidange fosse septique environ tous les quatre ans. Lorsque le niveau de boue atteint la moitié de la cuve, la vidange devient indispensable afin d’éviter certains risques sanitaires.
Dans le cas d’une micro-station d’épuration, la vidange est préférable lorsque le niveau de boue atteint un tiers de la cuve. C’est-à-dire que la vidange d’effectue en moyenne tous les deux ans.
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