Emile Ouosso et les projets de développement routier en Afrique

Emile Ouosso et les projets de développement routier en Afrique

22 février 2021 0 Par Aymen

Tous les projecteurs sont aujourd’hui braqués sur l’Afrique. Pour les acteurs de développement et pour de nombreux investisseurs, ce continent représente une nouvelle destination à explorer. Afin de s’ouvrir au monde, plusieurs pays de ce continent ont alors initié des chantiers de bitumage et de construction. Selon Emile Ouosso Ministre au Congo, les projets de développement routier en Afrique sont en train de donner un visage nouveau au jeune continent.

Pour Emile Ouosso Ministre, les routes représentent l’avenir de l’Afrique

Pour parler d’un réel développement social et économique en Afrique, il est important que le réseau routier sur le continent soit plus fiable et plus adapté. C’est, en effet, grâce à des liaisons routières de qualité que l’accès à certains endroits comme les écoles, les marchés ou les hôpitaux, est grandement facilité. « Cela participe aussi à réduire efficacement le taux de pauvreté dans les différents pays africains » explique Emile Ouosso, Ministre au Congo-Brazzaville.

Dans le cadre de l’amélioration de son réseau routier, et pour les prochaines décennies, l’ensemble du continent africain bénéficiera d’un investissement massif de la part de ses différents partenaires privés comme publics. Le Ministre de l’équipement et de l’entretien routier ajoute que le coût total des actions à réaliser dans les projets de développements routiers en Afrique est estimé à 4,6 milliards de dollars par an.

Ce chiffre prend en compte les dépenses d’équipement dans le secteur routier, les plans nationaux et les initiatives régionales. Le continent devra donc mobilier d’ici 2 030 près de 78 milliards de dollars.

PIDA : un pilier du développement routier en Afrique

En dépit de la crise économique mondiale et de la récession, l’Afrique représente un marché en pleine croissance. Cependant, le continent fait face à un véritable obstacle qui l’empêche de tirer pleinement profit de sa situation.

Il s’agit, notamment, du manque d’infrastructures routières pour faciliter la libre circulation des personnes et des biens. Afin de pallier efficacement ce problème, l’Union africaine en collaboration avec l’Agence de planification, la Banque africaine de développement et la Commission économique pour l’Afrique a opté pour le PIDA (Programme de Développement des Infrastructures en Afrique).

Le PIDA repose sur plusieurs programmes régionaux. Ces programmes incluent notamment la construction de corridors routiers pour relier plusieurs pays. Ainsi, les projets de développement routiers en Afrique seront avant tout axés sur l’édification des réseaux des transports, des voies internationales, de l’énergie, etc.

« Cette initiative permettra de rendre le continent plus compétitif. Mais aussi, elle participera à créer de nouveaux emplois à travers toute l’Afrique » explique Emile Ouosso Ministre. Pour ce faire, le programme va devoir mobiliser environ 68 milliards de dollars pour la décennie 2020-2030.

Financement et gestion des projets de développement routier en Afrique

Le manque d’entretien et la détérioration accélérée des routes vers la fin des années 80 ont poussé les gouvernements africains à faire de la construction routière une priorité. C’est le cas notamment au Congo. De nombreux programmes comme le PIDA ou l’IGR (l’Initiative de gestion de la route) ont alors vu le jour ; ils ont été accompagnés de divers sources de financement.

Gérée par la Banque Mondiale, l’IGR est financée par des bailleurs de fonds qui croient en l’Afrique et souhaitent que ce continent avance et s’illustre de la plus belle des manières.

Cependant, il est nécessaire que de nouvelles sources de financements soient trouvées. Du moins, le nouveaux financements seront nécéssaires si les projets de développement routier en Afrique doivent être réalisés. Afin de mieux orienter les politiques et la réglementation des transports, le rôle des gouvernements dans les différents processus doit donc être renforcé. Cela permettra de réduire les coûts des infrastructures routières et d’obtenir de bien meilleurs résultats.